LES CULTURIALES DE L’ETE 2015 (16 JUILLET - 16 AOUT) (3.13)

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Les participants

[13] Alentours : 

Jean et Marie Rondet:

Contes de la nature, contes de l’air, contes du doux réveil,…

En ce temps là la nature était immense. Elle s’étendait au-delà même de la terre. Les hommes vivaient sur la terre et dans le ciel car leur regard était haut et leurs yeux voyaient loin. Le fait d’être en vie était un mystère, le fait de voir, d’entendre, de sentir, de marcher les occupait entièrement. Le fait de partager cette aventure incroyable avec d’autres humains était la source inépuisable du rire et de l’amour.

Les histoires sont faites pour nous relier à ce temps-là et qui s’appelle le présent. 

 

Les mots, à l’origine, ne sont pas faits pour nous guider loin de la réalité mais pour nous y conduire. Ils ne sont pas faits pour nous perdre dans l’imaginaire mais pour nous réveiller. 


 

 

Nous, nous aimons les réveils très doux…Nous ouvrons un peu les yeux, nous apprenons à respirer plutôt qu’à penser « à fond », nous apprenons à regarder loin sans focaliser notre regard et comme « l’air de rien », sans y penser. Nous écoutons les mots, toujours l’air de rien, et nous les laissons nous guider gentiment… 


 

 Qui a écrit ces histoires de montagnes, de fées, d’eaux vives ? Celui qui les a entendu le premier dans son esprit ? Ou bien ces montagnes, ces fées, ces eaux vives se sont-elles racontées à travers la voix du conteur ?

Nous, nous aimons écrire 
ces histoires et puis les dire en faisant attention à nous réveiller doucement. La musique et les chansons nous aident en cela : le réveil doux. L’accordéon est un instrument en carton et les flûtes sont en bambous : matériaux légers. Tout cela est plein d’air, traversé d’atmosphère : la voix, le chant de l’accordéon et celui de la flûte. Sans le souffle il n’y a rien : pas de vie, pas de rythme, pas de lien, pas de de continuité, pas de sens. Avec le souffle, tout s’anime et se met en chemin. 

 

Cet été, les fées des nuages viennent en premier nous visiter. Peut-être ensuite l’épouvantable bûcheron viendra-t-il tenter de nous réveiller brusquement et nous essaierons de l’attendrir avant qu’il ne se fasse trop mal. Il y a aussi ce fameux torrent magique qui lave le regard…
Souhaitez-vous le découvrir ? Quant à Sancha, elle est toujours aussi belle, avec son chapeau et ses yeux de biches. Je pense qu’elle viendra nous rendre une visite. Nul n’a pu encore découvrir comment elle apparaît puis disparaît ! La porte des fées reste encore introuvable mais nous pourrons la chercher ensemble,

le 16 juillet 18 h

le 17 juillet 16 h

le 12 Août 18 h

devant la bouquinerie associative.