dimanche 11 octobre 2015

Journées de l'art roman en Pyrénées



L’art roman, le premier langage commun de l’Europe

Né au tournant de l’an mille, dans une Europe divisée, mais (presque) pacifiée, l’art roman est un courant culturel qui traverse tout le continent et laisse partout des traces indélébiles dont on mesure aujourd’hui l’immense impact.

L’association Le Salon de lecture – La Bouquinerie présente, à partir du 16 octobre prochain un cycle culturel consacré à cet art et aux nombreuses traces qu’on ne cesse de découvrir ou redécouvrir.

Dans les Pyrénées notamment, des deux côtés de la frontière, l’immense diversité des tendances au sein de ce courant ne cessent de nous étonner. Côté français, des Pyrénées Orientales au Pays basque, nombreux sont les sites qui nous rappellent les éléments qui constituent les signatures typiques de l’art roman, notamment sacré : l’arc plein cintre, les modillons, les absides et absidioles romanes si caractéristiques, entre autre.

De Elne, monument majeur de l’art roman, à l’est, à Ste-Engrâce, en Soule, ou l’Hôpital St-Blaise, les monuments emblématiques s’égrènent, en passant par St-Michel de Cuxa, St-Bertrand de Comminges avec à ses pieds St Just de Valcabrère, Saint-Savin, Maubourguet ou l’Escaladieu, tout près de chez nous, ou ma cathédrale Ste-Marie à Oloron.

Côté espagnol, les églises de la Vall de Boí, patrimoine mondial de l’UNESCO, les touchantes chapelles du Pays catalan espagnol, puis les célèbres influences lombardes dans l’Aragon (les églises du Serrablo – plus d’une trentaine de sites mis à jour par l’association des Amis du roman dans le Serrablo), San Juan de la Peña, Santa-María de la Serás, les ensembles religieux-militaires de Samitier ou Muro de Roda, constituent un patrimoine bâti, souvent magnifiquement remis en état, tout à fait remarquable.

En Andorre, les églises à clocher dit lombard, comme dans les toutes proches églises ariégeoises sont aussi des exemples dignes d’admiration.

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Exposition : Claustra de la bouquinerie associative

Un choix photos : 40 cartes postales de sites romans pyrénéens

Un cycle de causeries et entretiens avec diaporamas au Salon de lecture de la Bouquinerie

Par: Isabelle Daniel, Guide Conférencière passionnée d'histoire religieuse

Egalement par Isabelle Daniel :

VISITE GUIDÉE de l'ABBATIALE de ST SAVIN le dimanche 18/10 à 10h/10h15.(1h environ).



RENCONTRE-DEBAT Christian Dumaître




MÉMOIRE d’une famille limousine RETROUVÉE
« Le destin des enfants Du Maistre »

Cette monographie est un voyage au coeur d’une famille Corrézienne, où l’auteur est allé à la rencontre de ses ancêtres, de ses racines, afin de renouer avec une mémoire collective jonchée d’histoires singulières, qu’il a voulu partager avec tous.
Il remonte alors le temps passé, avec Les Hommes de la Manufacture, époque où la ville de Tulle et toute sa région ne vivaient qu’au rythme de la manufacture d’armes, ainsi que l’on vécu la plupart des hommes de sa famille.
Ainsi, par un bref historique, il nous fait revivre l’ambiance sociale de la « Manu », au travers d’une dynastie d’armuriers, pour toutes ces générations d’ouvriers de l’Etat. Il les replace dans leur environnement géographique et culturel afin d’une meilleure perception de tous ces évènements que le Limousin, et Tulle en particulier, ont eu à subir dans leur Histoire, y compris la plus récente.
Une série de Portraits de Famille nous plonge dans ce quartier du haut du Trech, où ils vécurent depuis la fin du 18ème siècle, particulièrement à la Barrussie et au Fournivoulet, pour ensuite nous livrer les territoires desquels sont issus ses ancêtres, originaires de la limite des deux départements de Haute-Vienne et Corrèze, tout près du Plateau des Millevaches.
Quelques Biographies familiales nous permettent de (re)découvrir des corréziens ordinaires, parfois tristement célèbres et bien peu souvent évoqués – tel ce cousin Jeannot, pendu le 9 juin 44, la veille du drame d’Oradour-sur-Glane – et d’autres méritant largement la place qui leur est faite dans cet ouvrage original – telle Paule Dumaître, ancien Conservateur en chef de la BIUM à Paris.
L’auteur est bien engagé dans son «époque où l’on s’enivre de virtuel, de relations mondialisées, où l’on ressent tous le besoin de savoir sous quels cieux s’inscrivent nos origines ». Il reste aujourd’hui convaincu que « nous avons tous besoin d’être de « quelque part, de ressentir des racines ».





 VIGNERONS DE L’ENTRE-DEUX-MERS
« A la mémoire des enfants Guimberteau »


L’auteur de cette monographie nous plonge dans les origines géologiques et géographiques d’une région attachante : l’Entre-Deux-Mers, une singulière terre d’accueil, territoire où vécurent ses ancêtres maternels.
Retraçant l’histoire des origines de la vigne et du vin qui caractérise si bien ce territoire aujourd’hui, il évoque la création des transports collectifs (tramways, chemin de fer) qui furent facteur de développement économique et social de ces communautés.
Nous sommes alors plongés au coeur d’une Biographie Familiale, nous relatant le drame de cette famille, originaire de Bouliac et qui fut décimée, conséquence directe de la Première guerre mondiale de 1914-1918. De ce foyer de sept personnes ne restèrent que trois jeunes enfants devenus orphelins qui furent « adoptés par la Nation ».
Le parcours chaotique de ces trois pupilles, village après village, nous ramène alors Sur les traces des Guimberteau, leurs ancêtres communs.
C’est le destin de ces hommes et de ces femmes vignerons, parfois tailleurs de pierres que l’auteur nous raconte ici, s’appuyant sur des travaux de spécialistes, ainsi que sur le témoignage des personnes rencontrées au cours de ces recherches. Aujourd’hui, ce travail sur une partie de la « dynastie » des Guimberteau et autres alliés ne demande qu’à être complété