mercredi 23 septembre 2015

La photographie en héritage,



Norbert Lapeyre expose au claustra de la Bouquinerie.
 




Le Studio Lapeyre a été créé à Tarbes juste après la guerre de 14-18 par Gaston Lapeyre, le grand-père de Norbert, tout juste revenu des tranchées. Après lui, c’est Raymond, son fils qui poursuit l’expérience. Les Lapeyre sont photographes de père en fils, Norbert Lapeyre en représente la troisième génération.

Norbert abandonne la photo de studio et se spécialise dans la photo de rue. C’est une série de ce genre de photos qu’il nous montre sur le claustra de La bouquinerie : «Errance en France» se veut un hommage aux maîtres. Cartier-Bresson tout d’abord, le grand photographe, le maître de la photo de rue, ou plus précisément, de la photo de la vie.

Comme lui, Norbert Lapeyre se veut un témoin de son temps. Ses errances témoignent d’une vision à la fois tendre et désespérée du monde d’aujourd’hui. Vision au deuxième degré, ses cadrages ne recherchent pas seulement l’anecdote, mais ce qui dans la scène représentée en contient l’essence.



Ses personnages sont extrêmes dans leur humanité, véritables figures archétypales, voire un peu exemplaires et même caricaturales. Attiré par le N& B et par le surréalisme, tous les clichés qu’il nous propose cette fois-ci sont en couleur.

Son esthétique est un appel d’humanisme. Ses photos de rue sont rarement directes, mais le plus souvent les reflets de réalités plus ou moins crues d’où les scènes de misère ne sont pas exclues. Une « Feuille morte » devient l’image de l’automne, mais un automne sombre ; la feuille est trainée par le vent au milieu de la pluie et de la boue.



Il faut «lire» les clichés de Norbert Lapeyre comme des images au sens littéraire du terme. Elles sont métaphoriques ; grâce à des cadrages très resserrés, la réalité nous parvient exagérée,  déformée, brutale ; mais aussi lapidaire : un simple reflet, une ombre, un geste pour compléter un portrait («Bob Marley», «Marie»). «Stop liberty» n’est qu’un feu rouge noyé dans les jeux d’une fontaine urbaine.

Les reflets s’imposent à nous de manière récurrente comme une véritable allégorie de la «vrai vie», chère à Rimbaud.









Vernissage le samedi 26 septembre à midi.
La Bouquinerie Associative
20 rue des Thermes
Bagnères de bigorre

samedi 19 septembre 2015

Voulez-vous écrire avec moi ?












Atelier d’écriture
du « Salon de lecture – La bouquinerie »





Reprise des travaux d’écriture
le vendredi 25 septembre à 16 heures





à la Bouquinerie
20, rue des Thermes
A Bagnères de Bigorre


Puis, l’atelier se tiendra tous les vendredis
De 16 heures à 18 heures



Au programme : suite de l’exploration des
formes fixes et des procédés de rhétorique
en littérature.













Les objectifs de l’atelier pour l’année 2015-2016 seront fixés d’un commun accord entre tous les participants


Atelier animé par Miguel Bravo



dimanche 13 septembre 2015

Une expo photo au Salon de Lecture

"Errance en France"

Une exposition de 

 

NORBERT LAPEYRE

16 septembre / 16 octobre 2015

 

Claustra de la Bouquinerie associative
  
Vernissage : samedi 26 septembre 2015 à 12 h

 

Le Salon de Lecture
20 rue des Thermes
Bagnères-de-Bigorre