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Les
participants
La Vannerie
Les plus anciens objets de vannerie datés par la technique de datation au carbone 14, remontent à plus de 10 000 ans, ce qui situerait ces objets dans le temps comme précédant les premières poteries. Ces pièces de vannerie ont été découvertes à Fayum en haute Égypte. D'autres, remontant à plus de 7000 ans, ont été trouvées au Moyen-Orient…
Ceci
pour montrer que la vannerie est un art ancestral qui remonte à la
nuit des temps.
Colin
Gowland
Cet
Anglais « de base », comme il se définit lui-même, a
installé son atelier de vannerie en Barousse, dans la commune de
Thèbe, dans un petit vert vallon où l’eau abonde.
Il
tresse un osier bio qu’il récolte en Charente, dans une oseraie de
4000 m2 qu’il partage avec d’autres artisans. Cette oseraie est
conduite au naturel, sans produits chimiques, contrairement aux
grandes oseraies conventionnelles, en Haute-Marne et en Touraine, qui
reçoivent bon an mal an quatre ou cinq traitements chimiques, dont
des insecticides nombreux. Il faut dire que les insectes adorent le
bois tendre de l’osier.
Colin
Gowland a appris la technique dans les livres. Autodidacte, sa
vocation est née d’une rencontre avec des gitans qu’il a vus
tresser. C’est en les voyant faire que, à l’âge d’à peine 20
ans, l’idée lui est venue. Ensuite, il a acheté un livre… et la
vie et la passion ont fait leur œuvre.
Il
s’est installé en France il y a une quinzaine d’années, dans la
Barousse. Il est le père de trois enfants.
C’est
dans son atelier de Barousse qu’il reçoit et emmagasine l’osier
brut, puis le trie par catégories, par tailles, par variété, par
qualité et couleur, le pèle soigneusement après un séjour dans
l’eau, puis le tresse avec l’art consumé du professionnel
passionné…
Colin
Gowland exécute des commandes, vend sa production dans les marchés,
l’expose… La demande est variable selon les périodes.
Colin
Gowland aux Culturiales de l’été 2015.
Colin
Gowland participe au Festival des Arts appliqués et populaires samedi 18 juillet. Il y expose et met en vente une
partie de sa production.
Il
revient pour partager son savoir samedi 25 juillet à
l’occasion de l’Atelier des Arts appliqués.
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