mercredi 23 juillet 2014

Les Culturiales : La vie devant soi

A l'occasion des Culturiales, la compagnie Les Chiennes Nationales donnera une représentation d'une adaptation du roman de Romain Gary, La vie devant soi. Cette pièce se jouera le vendredi 25 juillet, à 19h30, dans la cour des "Bains de Pinac", au 25 bis rue des thermes.

Les Maynats. 

Théâtre de rue : La vie devant soi



LA VIE DEVANT SOI


La vie devant devant soi (prix Goncourt 1975), nous invite à suivre Momo, qui grandit dans le Belleville des arabes, des juifs, des noirs et des prostituées, qui partagent joyeusement leur misère et se débattent contre la vie « parce que ça ne pardonne pas » et « parce qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur ». 

À la question « comment trouver sa place ? », Romain Gary nous propose comme solutions la fraternité, avec l’affirmation que seul l’amour peut donner du sens à la vie.

Tout au long du spectacle les comédiennes sortent des cadres/photos d’un vieux carton. Ces portraits naïfs et maladroits reproduisent la drôlerie enfantine avec laquelle Momo dépeint son monde.

Spectacle sélectionné dans le cadre des Région(s) en Scène Midi-Pyrénées/Aquitaine 2014




La merveille devant soi
« La vie devant soi » (Théâtre de rue)
Adaptation de  l’œuvre de Romain Gary/Emile Ajar

Jeudi 8 – vendredi 9 – samedi 10 août
> 16h00 (Durée : 50 min)
Caserne proteau – ESOG

Tout y est : l’ambiance populaire et familière ; le ton à la fois rude et cocasse, grave et saugrenu ; l’écriture spontanée, zélée, qui suit les pensées espiègles, sincères et drôlement sensibles de Momo, un petit garçon de quatorze ans qui pense en avoir que dix.
La promenade laisse apparaître des images de Belleville, de Madame Rosa logée au 6ème étage sans ascenseur, de Moïse, de M. Hamil et du parapluie Arthur. Le décalage des dialogues permet au rire de l’emporter sur le désespoir. http://cieleschiennesnationales.blogspot.fr

CIE LES CHIENNES NATIONALES

La vie devant soi
Mise en espace : Maïa Ricaud
Texte d’Emile Ajar/ Romain Gary
Adaptation : Maïa Ricaud et Olivier Waibel
Avec : Maïa Ricaud et Nathalie Pagnac

Ce texte écrit par l’auteur le plus énigmatique de sa génération, nous offre la possibilité, à travers l’histoire d’amour d’un
petit garçon arabe et d’une vieille femme juive d’avoir un regard dépourvu de préjugés religieux et culturels. Le seul conflit est face à la vie, les autres murs tombent.

Ce roman, récompensé du prix Goncourt, nous invite à suivre Momo, qui grandit dans le Belleville des arabes, des juifs, des prostituées qui partagent joyeusement leur misère et se débattent contre la vie « parce que ça ne
pardonne pas ».

Le témoignage fictionnel de Momo soulève la question : comment trouver sa place ?
Pour toute réponse, Romain Gary propose la fraternité. Il est donc essentiel pour nous que ce moment de spectacle traduise à sa façon, vivante, drôle, cette même fraternité, le spectateur devenant lui aussi personnage d'une histoire que nous allons vivre ensemble.

« Goûter à la magie des mots, à leurs sonorités. Entrer et pénétrer la substance même d'un langage dépouillé
d'artifices, spontané et qui dit vrai. Toute la sensibilité du petit Momo de Romain Gary vibre dans les cordes vocales de Maïa Ricaud et de Nathalie Pagnac, qui convient le public à entendre ou réentendre La vie devant soi de l'auteur encore peu connu sous le nom d'Emile Ajar. Un voyage dans la sensibilité vocale et scénique de lectrices qui entrent progressivement dans l'intimité des spectateurs.

Si dans l'oeuvre de Romain Gary la mort émerge au cœur de l'enfance et de la vie, c'est la vie qui surgit au milieu du silence dans la lecture que livrent Maïa Ricaud et de Nathalie Pagnac. La promenade apéritive laisse apparaître des images de Belleville, de l'appartement de Mme Rosa au sixième étage sans ascenseur, de l'escalier terrifiant, de Moïse, de Banania, de M. Hamil, du parapluie Arthur. Et bien sûr de Momo, un petit garçon de quatorze. Il vit chez Mme Rosa, une vieille dame juive qui a connu Auschwitz, s'est ensuite 'défendue' (prostituée) pendant un temps avant d'accueillir dans sa 'crèche clandestine' les 'rejetons de toutes les couleurs' que des mères prostituées ont abandonnés.. »

Critique de Mathilde Lacro dans «Le Clou dans la Planche »


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