A l'occasion des Culturiales, la compagnie Les Chiennes Nationales donnera une représentation d'une adaptation du roman de Romain Gary, La vie devant soi. Cette pièce se jouera le vendredi 25 juillet, à 19h30, dans la cour des "Bains de Pinac", au 25 bis rue des thermes.
Les
Maynats.
Théâtre de rue : La vie devant soi
LA
VIE DEVANT SOI
La vie
devant devant soi (prix Goncourt 1975), nous invite à suivre Momo,
qui grandit dans le Belleville des arabes, des juifs, des noirs et
des prostituées, qui partagent joyeusement leur misère et se
débattent contre la vie « parce que ça ne pardonne pas » et «
parce qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des raisons pour
avoir peur ».
À la
question « comment trouver sa place ? », Romain Gary nous propose
comme solutions la fraternité, avec l’affirmation que seul l’amour
peut donner du sens à la vie.
Tout au
long du spectacle les comédiennes sortent des cadres/photos d’un
vieux carton. Ces portraits naïfs et maladroits reproduisent la
drôlerie enfantine avec laquelle Momo dépeint son monde.
Spectacle
sélectionné dans le cadre des Région(s) en Scène
Midi-Pyrénées/Aquitaine 2014
La
merveille devant soi
« La
vie devant soi » (Théâtre de rue)
Adaptation
de l’œuvre de Romain Gary/Emile Ajar
Jeudi
8 – vendredi 9 – samedi 10 août
> 16h00 (Durée :
50 min)
Caserne proteau – ESOG
Tout
y est : l’ambiance populaire et familière ; le ton à la fois rude
et cocasse, grave et saugrenu ; l’écriture spontanée, zélée,
qui suit les pensées espiègles, sincères et drôlement sensibles
de Momo, un petit garçon de quatorze ans qui pense en avoir que dix.
La
promenade laisse apparaître des images de Belleville, de Madame Rosa
logée au 6ème étage sans ascenseur, de Moïse, de M. Hamil et du
parapluie Arthur. Le décalage des dialogues permet au rire de
l’emporter sur le désespoir.
http://cieleschiennesnationales.blogspot.fr
CIE
LES CHIENNES NATIONALES
La
vie devant soi
Mise
en espace : Maïa Ricaud
Texte
d’Emile Ajar/ Romain Gary
Adaptation
: Maïa Ricaud et Olivier Waibel
Avec
: Maïa Ricaud et Nathalie Pagnac
Ce
texte écrit par l’auteur le plus énigmatique de sa génération,
nous offre la possibilité, à travers l’histoire d’amour d’un
petit garçon arabe et d’une vieille femme juive d’avoir un
regard dépourvu de préjugés religieux et culturels. Le seul
conflit est face à la vie, les autres murs tombent.
Ce
roman, récompensé du prix Goncourt, nous invite à suivre Momo, qui
grandit dans le Belleville des arabes, des juifs, des prostituées
qui partagent joyeusement leur misère et se débattent contre la vie
« parce que ça ne
pardonne
pas ».
Le
témoignage fictionnel de Momo soulève la question : comment trouver
sa place ?
Pour
toute réponse, Romain Gary propose la fraternité. Il est donc
essentiel pour nous que ce moment de spectacle traduise à sa façon,
vivante, drôle, cette même fraternité, le spectateur devenant lui
aussi personnage d'une histoire que nous allons vivre ensemble.
«
Goûter à la magie des mots, à leurs sonorités. Entrer et pénétrer
la substance même d'un langage dépouillé
d'artifices,
spontané et qui dit vrai. Toute la sensibilité du petit Momo de
Romain Gary vibre dans les cordes vocales de Maïa Ricaud et de
Nathalie Pagnac, qui convient le public à entendre ou réentendre La
vie devant soi de l'auteur encore peu connu sous le nom d'Emile Ajar.
Un voyage dans la sensibilité vocale et scénique de lectrices qui
entrent progressivement dans l'intimité des spectateurs.
Si
dans l'oeuvre de Romain Gary la mort émerge au cœur de l'enfance et
de la vie, c'est la vie qui surgit au milieu du silence dans la
lecture que livrent Maïa Ricaud et de Nathalie Pagnac. La promenade
apéritive laisse apparaître des images de Belleville, de
l'appartement de Mme Rosa au sixième étage sans ascenseur, de
l'escalier terrifiant, de Moïse, de Banania, de M. Hamil, du
parapluie Arthur. Et bien sûr de Momo, un petit garçon de quatorze.
Il vit chez Mme Rosa, une vieille dame juive qui a connu Auschwitz,
s'est ensuite 'défendue' (prostituée) pendant un temps avant
d'accueillir dans sa 'crèche clandestine' les 'rejetons de toutes
les couleurs' que des mères prostituées ont abandonnés.. »
Critique
de Mathilde Lacro dans «Le Clou dans la Planche »
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