Sans aucun doute un film révolutionnaire au moment de sa sortie, 2001, l'Odyssée de l'espace nous émerveille toujours. Visuellement, ce film a très peu vieilli. Il continue d'ailleurs d'être une référence que nombre de cinéastes actuels citent, pour le meilleur et parfois pour le pire. Un soin presque maniaque a été apporté à la réalisation des décors et des effets visuels (la station orbitale en cours d’achèvement reste un must du genre, donnant une touche de réalisme supplémentaire). Et, comme à son habitude, Stanley Kubrick nous donne à écouter une bande originale d'une justesse incroyable. En mélomane confirmé, il a su trouver des œuvres du répertoire classique qui entre en résonance parfaite avec son film, le transcendant même souvent. Là encore, Kubrick sera
copié par des générations de réalisateurs bien moins doués que lui.
Bref, un Stanley Kubrick au sommet de son art.
2001, L’Odyssée de l’espace est, de l’aveu même de son auteur « une expérience non verbale de deux heures et dix-neuf minutes avec seulement à peine quarante minutes de dialogue. J’ai essayé de créer une expérience visuelle transcendant les limitations du langage et pénétrant directement jusqu’aux couches du sous-conscient avec sa charge d’émotion et de philosophie. J’ai voulu que ce film soit une expérience subjective intense pouvant atteindre le spectateur à son niveau le plus intime, à la manière d’une œuvre musicale. »

Rappelons pour l’anecdote que Stanley Kubrick ne prenait jamais l’avion. Pour revenir d'Angleterre (là où il vivait la plupart du temps) jusqu’aux USA, il voyageait… en bateau !
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La projection à Bagnères de 2001, L’Odyssée de l’espace, au cinéma Le Maintenon et sous l’égide du réseau de programmation Le Parvis, se fera le samedi 26 juillet et sera suivie d’un débat.
Miguel Bravo et le Bouquinovore.
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